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alem.
Katerina était arrivée à Salem.

Cela lui était souvent arrivé de voyagé au cours de sa longue vie, mais voyager de cette sorte, cela lui était totalement étrange et inconnu comme façon. Alors qu’elle s’était endormie un soir à Mystic Falls, elle s’était réveillée à Salem. Comme une téléportation. Étant donné que là aussi elle dormait, rien ne lui prouvait qu’elle pourrait très bien se réveiller à Mystic Falls. Comme un rêve. Un rêve réel. Cependant, lorsqu’elle ouvrit les yeux, Katherine était encore allongée sur un lit, dans une pièce que l’on nomme ‘chambre’. La fenêtre était encore ouverte (elle l’avait ouverte avant d’aller se coucher), donc cela prouvait que malheureusement la jolie brune était encore coincée à Salem. Pourtant, cela ne lui dérangeait pas plus que ça : quand elle pouvait, elle faisait son petit jeu favori, se faire passer pour sa double, Elena Gilbert. C’était bien la seule chose qui l’amusait encore dans cette petite ville. Katerina Petrova, alias Katherine Pierce, se leva de son lit et ferma sa fenêtre. L’air frais avait pénétré dans sa chambre, c’est pour cela qu’elle monta le chauffage. Elle mit ses mains sur ses hanches, puis regarda l’heure. Vingt heures. Mais que faire après une sieste ? Bien que Katherine était ‘mourante’ et surtout humaine, elle pouvait toujours se balader en forêt, bien qu’elle devait être truffée de créatures surnaturelles.

Elle resta d’ailleurs sur cette idée, une balade en forêt. Pour se changer les idées, penser à autre chose.... pour oublier ses soucis, pour oublier des visages. Enthousiaste à son incroyable idée, elle tourna les talons et ouvrit grandement son placard. Petit moment de solitude : celui-ci était pratiquement vide. Il faudrait aussi que je pense à faire les magasins, se dit-elle. Finalement elle resta habillée comme elle était, mais elle prit une petite veste en plus, au cas où qu’elle aurait froid. Katherine descendit les marches d’escaliers quatre à quatre, puis poussa doucement la porte d’entrée et sortit dehors.
Elle mit sa veste sur ses épaules. Elle avait bel et bien raison : il faisait vraiment froid. Elle regarda autour d’elle. Personne. En même temps, à cette heure-ci, à part les marchands qui fermaient leurs magasins, il n’y avait pas grand monde. Enfin bon, qui aurait l’idée de sortir dehors à une heure tardive pour aller se balader dans la forêt ? A part bien sûr Katherine. Elle avait toujours des idées parfois que personne ne pourrait penser. Elle était, elle est, et elle restera toujours et dans n’importe quelle situation une vampire/humaine rusée. Elle ne croyait pas spécialement au destin, mais en le sien, bizarrement, oui. Après tout, avec toutes les histoires sur les Petrova et Salvatore, elle devait bien admettre que leurs destins étaient qu’ils soient ensemble. La preuve avec Elena et Stefan. Puis il y avait le grand classique : Amara et Silas. Finalement, peut-être que Katherine devrait être avec Stefan. Encore fallait-il le reprendre de sa double....

Continuant sa marche ayant juste la forêt en but, Katherine croisa sa vieille voisine. Elle s’arrêta un instant et soupira. Elle pensait qu’elle allait encore se taper une discussion avec elle. « Comment allez-vous Katherine ? » Gênée et surtout ennuyée, la jolie brunette contourna la vieille dame sans un mot, puis continua son chemin. La pauvre voisine ne comprit rien, mais elle aussi continua son chemin. Katerina regarda derrière elle pour voir si personne ne l’avait suivie (bien qu’elle se doutait que la plupart des gens évitaient de la suivre, car même humaine elle était une garce), puis quand elle fut certaine d’être seule, elle regarda de nouveau droit devant elle. Elle se remit à penser, à rêver, pendant qu’elle avançait de plus en plus dans la sombre et épaisse forêt. Mais ses rêves ne furent que de courte durée. Elle se retourna violemment, ayant entendu un craquement de branche. Alertée par ce petit bruit, elle prit une autre branche d’arbre, la saisissant comme une arme, au cas où que ce soit un vampire qui était présent avec elle dans cette forêt. Même si Katherine savait que si c’était une créature surnaturelle, elle aurait bien du mal à sortir de cette forêt sans blessures, voir même vivante.

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